Illustration: Marta Pucci & Emma Günther
Règles et handicap
Les femmes et les personnes menstruées ayant un handicap se heurtent à des obstacles en matière de soins menstruels

*Traduction: Alexandra Simon
Les principales choses à savoir :
La plupart des femmes et des personnes avec un cycle ayant un handicap ont leurs règles
Les femmes et les personnes ayant un handicap doivent faire face à de nombreux obstacles, tels que le manque d'accessibilité aux sanitaires, la honte et la stigmatisation ou encore le prix des protections hygiéniques
De nouveaux produits conçus pour les personnes handicapées, comme les applications de suivi des règles telles que Clue, offrent un meilleur confort d'utilisation
Les femmes et les personnes avec un cycle vivent différement leurs menstruations. Lorsque nous parlons de règles, nous pensons généralement aux personnes sans handicap, sans tenir compte de celles qui en ont un.
La plupart des femmes et des personnes avec un cycle ayant un handicap, ont un appareil reproducteur tout à fait fonctionnel. Les variations de cycle sont identiques ou similaires à celles des personnes sans handicap. Mais il y a une grande différence : avoir ses règles quand on a un handicap peut particulièrement être difficile sur les plans physique et émotionnel de part le manque d'accès aux sanitaires, aux produits hygiéniques ou aux analgésiques.

Une plus grande sensibilisation autour des règles et du handicap permettrait de lutter contre la stigmatisation et encourager les personnes ayant un handicap ainsi que les soignants à chercher de l'aide si nécessaire.
Cet article explique en quoi les ressources, l'information ou les produits hygiéniques ne sont généralement pas conçus en tenant des personnes ayant un handicap, et en quoi le fait de briser les tabous autour des règles permettrait à ces personnes de mieux vivre leurs règles.
Pour parler du handicap, certaines personnes utilisent le langage axé "d’abord sur l’identité" où le handicap est mentionné en premier (1). Cette façon de parler utilise des termes comme "personne sourde ou autiste", plutôt que "personne atteinte de surdité ou d'autisme". Clue a décidé de suivre l'exemple des communautés de personnes ayant un handicap qui utilisent le langage axé d'abord sur l'identité.